Dans le jus : Etats Généraux des Migrations, la suite

29 juin 2018 |

Suite à la première assemblée plénière des États Généraux des Migrations qui s'est tenue les 26 et 27 mai à Montreuil, la dynamique EGM continue. Point sur le projet et les enjeux pour les temps à venir.

L’assemblée plénière qui s’est déroulée à Montreuil fin mai était l’aboutissement d’une première étape des Etats Généraux des migrations : celle qui a permis, après 7 mois de consultation au sein de 103 assemblées locales, de produire un manifeste recensant les réalités vécues par les personnes migrantes et réfugiées en France, et proposant une série de mesures concrètes à mettre en œuvre à court, moyen et long termes.

Lire le manifeste

Aujourd'hui, l'enjeu pour les EGM est de se projeter vers l'avenir et de construire une feuille de route pour la suite du projet. Parmi les pistes de travail identifiées, on peut citer :

- Faire vivre le manifeste pour qu'il devienne un outil de mobilisation, de plaidoyer, d'interpellation. L'idée de rassembler des personnalités, des relais d'opinion autour de ce texte pourrait aider à imposer son contenu dans le débat public.

- Susciter une cohésion européenne en s’alliant à d'autres acteurs associatifs dans d'autres pays, pour croiser nos mobilisations et porter des interpellations communes - notamment dans la perspective des élections européennes 2019.

- Créer une connexion avec le monde de la recherche, dont les travaux sont aussi méprisés et ignorés par les pouvoirs publics que peuvent l’être les acteurs associatifs et leur expertise de terrain. Ce point commun nous invite à renforcer nos échanges avec les chercheuses et chercheurs, pour tenter ensemble de mobiliser l'opinion publique.

A ces grands leviers nationaux s'ajoutent tout ce que les EGM vont continuer à porter au niveau local. Autour des 103 assemblées locales, un travail inter-acteurs important s'est développé partout en France et va pouvoir se poursuivre autour de mobilisations, contestations et actions communes.

Dans les prochaines semaines, le groupe de pilotage national va se réunir travailler sur une feuille de route qui pourrait être présentée en octobre, lors d’une journée de travail réunissant des représentant·e·s des assemblées locales.