Main dans la main : communication en région Sud-Est29 novembre 2018 |
Odile Dubost,
adhérente à Marseille, est très investie dans les actions de communication du
groupe local et de la région Sud-Est. Elle nous raconte ses missions, en
soutien aux autres activités bénévoles de La Cimade.
Odile Dubost est arrivée à La Cimade il y a deux ans, par le biais d’un projet de vidéo : « J’ai connu La Cimade par ma voisine, Bernadette, qui est l’une des bénévoles pilier du groupe local de Marseille » raconte-t-elle. « Je ne me sens pas capable d’être une permanencière mais étant documentariste amateur, l’idée m’est venue de proposer un petit film de présentation de La Cimade Sud-Est, qui puisse attirer de nouveaux bénévoles. » La réalisation de ce film lui donne l’occasion de faire le tour des équipes et de constater de gros besoins en termes de communication dans la région. Besoins qui n’avaient pas échappés à Pascaline Curtet, fraîchement arrivée au poste de déléguée nationale en région (DNR) : « Pascaline m’a demandé si après ce film, je serais d’accord pour m’occuper du site Internet régional. Le groupe de Marseille a alors un peu protesté en disant qu’il y avait aussi des besoins au niveau local. Bref, ce n’est pas les missions qui manquaient ! » Odile Dubost s’investit donc sur les questions de communication, à la fois au local et au régional. Du côté du groupe local, ce sont surtout des besoins de communication interne qui sont identifiés. Odile relève l’ensemble des problèmes sur lesquels travailler et propose des solutions. Elle prend en charge la création de listes d’information pour les nouveaux bénévoles, pour leur envoyer des nouvelles en attendant leur adhésion et leur intégration aux listes nationales. Elle demande l’achat d’un téléphone portable dont le groupe se sert pour inviter à des réunions collectives les personnes reçues dans les permanences, et les relancer par SMS : « Cette technique marche très bien. Pour notre dernière réunion sur le projet de loi, nous avons invité une quarantaine de personnes et 34 sont venues ! » Elle propose également son soutien à l’ « équipe JLD », qui assiste aux audiences du juge des libertés et de la détention du TGI de Marseille, et publie des témoignages sur ce qui s’y passe.
Au niveau régional, elle participe activement à l’alimentation
du site Internet, sur lequel des actualités sont désormais diffusées plusieurs
fois par semaine, donnant à voir la richesse des activités de la région. Elles
sont relayées en prime sur Facebook, grâce à deux autres bénévoles qui se
chargent de la gestion de la page.
« Les articles du site Internet viennent souvent d’informations que je reçois du groupe local ou de Pascaline, et que je mets en forme. Quand moi-même je me rends sur des évènements, j’ai le réflexe de prendre des photos et des vidéos avec mon téléphone, qui permettront ensuite d’alimenter le site. ». Sa présence et sa réactivité se sont révélées particulièrement précieuses lors du procès des 7 de Briançon, grosse actualité du mois de novembre dont l’écho a très largement dépassé les frontières de la région. Des articles (ici et là) ont ainsi pu être publiés sur le site Internet dès le lendemain du procès, illustrés par de nombreuses photos et par une vidéo de la prise de parole de Christophe Deltombe, présent sur place. Cela a permis de donner de la visibilité à l’évènement, et notamment à la forte mobilisation citoyenne. En amont du procès, elle avait filmé et monté une petite vidéo pédagogique sur les frontières sur une idée et via une interview « Vrai ou Faux ? » de Pascaline Curtet par Sarah Doré, une autre bénévole de l’équipe communication. Un format d’information adapté à un public friand d’images et de décryptage.
Après un peu plus d’un an d’activité militante, Odile Dubost
est très satisfaite de son mode d’investissement : « Mon engagement est beaucoup plus souple que si je participais à une
permanence. Je peux travailler de chez moi, quand ça m’arrange, avec une grande
liberté, ce qui me correspond mieux. Et en même temps, je suis en contact avec
les équipes de terrain. Je me sens comme un soutien, une base arrière !
Quand j’étais petite, je voulais être journaliste, alors j’ai un peu
l’impression de jouer au journaliste, et je le fais avec beaucoup de
plaisir ! »
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