#29 - mars 2019
La Cimadine
dans le jus

Répondez au questionnaire sur les violences policières

La Cimade souhaite s’emparer de la question des violences policières à laquelle les personnes étrangères peuvent être confrontées. Etablir un état des lieux est nécessaire afin d’identifier et de quantifier les situations de violences dont nous avons connaissance, d’en cerner leur nature et de recenser les besoins du terrain.

Nous vous invitons à répondre à ce questionnaire, en cliquant ici.

Il est ouvert et accessible jusqu'au 22 mars. Les analyses qui en découleront permettront d’envisager – ou non – de potentielles actions.

Vous pouvez contacter au choix Marc Duranton (marc.duranton@lacimade.org), Violaine Husson (violaine.husson@lacimade.org), Clémence Richard, (clemence.richard@lacimade.org), David Rohi (david.rohi@lacimade.org), pour toutes questions, remarques ou avis sur ce projet de questionnaire.

Les violences policières : kezako ?

La Cimade a fréquemment connaissance de situations de violences de la part des représentant·e·s de la loi en France, et en particulier des services de police et de gendarmerie. Il n'est en effet pas rare que les personnes que nous rencontrons nous fassent part de situations de violences, nous sollicitent sur les démarches à entreprendre et attendent de nous un accompagnement spécifique. Ces questions s'inscrivent dans un contexte où les situations de violence de la part d'une administration décomplexée se multiplient, notamment à Calais, à la frontière franco-italienne, dans les campements, bidonvilles ou centres de rétention.

Les violences policières désignent l'usage illégal de la force par des policier·e·s ou des gendarmes :
  • Elles peuvent prendre des formes très variées : injures, insultes, menaces, brimades, jusqu'à la violence physique quelle que soit son degré : bousculade, coups, blessures, destruction de biens, confiscations de biens, etc.
  • Elles peuvent également être commises à différents "moments" : lors de contrôle d'identité, sur des campements, pendant une garde à vue, pendant une manifestation, en prison, en centre de rétention, lors d'un pointage au commissariat, lors d’évacuation (par exemple de camp ou de squat), au moment de déposer plainte, lors d'une interpellation en préfecture, au moment de franchir la frontière etc. 
  • Enfin, elles peuvent être commis par différent·e·s acteurs et actrices : les services de police et de gendarmerie, les agent·e·s de préfectures, les surveillant·e·s pénitentiaires, des agent·e·s privé·e·s de sécurité, les agent·e·s des douanes, etc.
La Cimade n'est pas nécessairement outillée pour y répondre : il est parfois difficile de discuter avec les personnes de ces violences, de les identifier et de discerner ce qu'il est possible de faire pour les dénoncer et obtenir réparation. Il est d'autant plus compliqué d'envisager ces démarches que les auteur·e·s de ces violences sont celles et ceux qui sont censés protéger la population.

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