#31 - novembre 2020
La Cimadine
Actu du moment

Une rentrée particulière


Aux quatre coins du pays, les équipes de La Cimade ont tenté de relancer une dynamique positive malgré les problématiques et les incertitudes générées par la crise sanitaire. Permanences, FLE, sensibilisation, vie associative… comment les groupes ont-ils géré cette reprise ?


NB : Cet article a été écrit avant le début du reconfinement. S’il ne tient donc pas compte des nouvelles contraintes de ces derniers jours, les retours d’expérience qui sont proposés peuvent être une source d’inspiration pour traverser ensemble cette nouvelle période critique, ainsi que les mois à venir.


Depuis le mois de mars, La Cimade, comme tant d’autres structures, est mise à rude épreuve. Après la période sidérante du confinement, la transition en mi-teinte du printemps, puis la trêve estivale, les groupes locaux ont affronté la « vraie » rentrée, et avec elle la réalité d’une situation sanitaire qui s’ancre dans la durée. Les difficultés sont nombreuses, et varient selon les activités des équipes : de la remise en cause d’un accueil libre et ouvert dans les permanences à l’obstacle que représente le masque dans l’apprentissage du français, de la difficulté de sensibiliser dans des lieux publics qui le sont de moins en moins au défi de continuer à « faire équipe » quand on ne peut plus se réunir physiquement…. Avec des problématiques qui traversent l’ensemble de l’association : les contraintes sanitaires bien sûr, mais aussi une baisse préoccupante du nombre de bénévoles, une certaine morosité ambiante, ou encore des questionnements sur le sens de nos actions.


Pour autant, et sans nier ces difficultés, de nombreuses cimadiennes et cimadiens se mobilisent pour continuer à faire vivre l’association et trouver de nouvelles façons de travailler, accompagner, enseigner, revendiquer, collaborer… Nous avons recueilli quelques témoignages racontant les activités qui ont été mises en place malgré les contraintes.


Permanences juridiques : à Lyon, le collectif au rendez-vous


Comme tous les groupes, en mars dernier le groupe local de Lyon a dû abandonner précipitamment son activité de permanence juridique en présentiel, jusqu’alors répartie sur 6 lieux. « La première étape, ça a été de nous mettre en contact entre bénévoles car finalement, d’une permanence à l’autre, nous ne nous connaissions pas tou·te·s » se souvient Chantal Zeyen, membre du groupe local. « Nous avons mis sur pied une réunion sur Zoom pour réfléchir ensemble à la façon de poursuivre notre activité en l’adaptant à la situation ». Une permanence téléphonique est alors mise en place, visant au départ à répondre aux urgences (personnes sans ressources, questions sur les dispositifs sociaux, problèmes avec la police liés aux attestations de sortie, questions liées à la fermeture de la préfecture…), en laissant de côté les appels classiques demandant des conseils juridiques. Cette permanence est gérée par les bénévoles à leur domicile : « Le numéro Cimade était transféré sur l’un de nos téléphones portables » explique Chantal Zeyen. « Nous nous sommes répartis des créneaux horaires dans la semaine pour répondre aux appels à tour de rôle ».

Au moment du déconfinement, et alors qu’il apparaît que les rendez-vous physiques ne vont pas pouvoir reprendre tout de suite, le groupe réfléchit à une nouvelle organisation permettant de se remettre à répondre aux demandes juridiques. Cette réflexion collective aboutit à la mise en place d’un accueil téléphonique à deux niveaux : « Il y avait une première ligne d’intervenant·e·s juridiques recevant tous les appels. Dans les cas nécessitant un examen de situation plus approfondi, des intervenant·e·s de 2ème ligne rappelaient les personnes concernées pour leur proposer un entretien téléphonique »

Ce fonctionnement est utilisé jusqu’à la trêve estivale. A l’approche de la rentrée, le groupe se repose la question de donner des rendez-vous physiques, lorsque la situation le nécessite. « On peut être confronté à des problèmes de langue, avoir besoin d’examiner des documents… » explique Chantal Zeyen. « Pour ces cas, et uniquement ceux-là, nous avons mis en place la possibilité de recevoir physiquement les personnes ». Afin de lisser l’occupation des locaux et préserver la sécurité sanitaire de tou·te·s, un planning a été établi. « Dans la semaine, chaque bénévole dispose d’un créneau horaire donné, dans un bureau donné. Si c’est nécessaire, les personnes accompagnées peuvent y être reçues. Sinon, le bureau reste inoccupé. Tout est pensé pour éviter que les personnes se croisent, ou a fortiori soient plusieurs dans la même pièce. »

En parallèle de cette permanence, le groupe fait très régulièrement des réunions zoom entre bénévoles pour faire le point sur ce fonctionnement inédit et partager les difficultés rencontrées. Cette dynamique collective leur permet d’adapter et affiner le fonctionnement au fil des semaines : « A la rentrée, nous nous sommes dit qu’avec la réouverture des préfectures, il fallait renforcer le premier accueil pour pouvoir répondre à un maximum de demandes. Nous nous sommes mis à faire la permanence téléphonique depuis le local de Lyon. Cela nous permet de faire des doubles appels, d’être deux bénévoles à traiter les appels en même temps au lieu d’un ; nous avons aussi multiplié les créneaux (tous les jours de la semaine) » raconte Chantal Zeyen. « L’accueil téléphonique de « première ligne » s’est alors mis à traiter énormément d’appels (150 à 200 par semaine), et par conséquent à transférer un grand nombre de cas vers la 2ème ligne qui rapidement s’est retrouvée complètement saturée. Finalement nous avons ajusté notre vision des choses, décidé de prendre moins d’appels en 1ère ligne mais d’y consacrer plus de temps, ce qui a eu pour effet immédiat de réduire les orientations sur la 2ème ligne. » Autre ajustement, celui du profil des bénévoles : « Au départ, nous avons eu tendance à confier l’accueil de première ligne à des bénévoles plutôt débutant·e·s, comme nous le faisions avant la covid. Mais nous avons constaté que pour ce premier accueil, il était important de gagner en efficacité, cerner la situation le plus précisément possible en un temps limité. Du coup, plusieurs bénévoles plus aguerris se sont mis à faire de l’accueil téléphonique. »

A travers cette période inédite, les habitudes et le fonctionnement habituel des activités se retrouvent remis en cause. Dans le cas du groupe local de Lyon, ce bouleversement est vécu positivement : « Nous nous sommes mis à nous poser beaucoup de questions sur notre fonctionnement d’avant. » constate Chantal Zeyen. « Aujourd’hui, nous travaillons de façon beaucoup plus collective : paradoxalement le confinement nous a permis de nous rencontrer et de mieux nous connaître ! Il y a un partage d’informations et d’expériences régulier, qui jusqu’alors n’existait que ponctuellement lors de formations ou journées régionales. Ce partage nous fait réfléchir à des actions à mener ensemble. Tous les avantages de ce fonctionnement collectif, nous ne voulons pas les perdre ! »

Dans la continuité d’un premier bilan déjà effectué au mois de juillet, le groupe réfléchit donc à organiser une journée de réflexion qui réunisse toutes celles et ceux qui font de l’accueil et de l’accompagnement juridique. L’idée serait de faire une analyse de l’expérience de ces derniers mois, et de voir comment elle invite à repenser le fonctionnement habituel des activités juridiques. « Nous voulons notamment poser la question du politique. Chacun·e dans notre coin, nous constatons les limites de la défense individuelle des dossiers. Aujourd’hui, nous parlons de stratégie collective : est-ce que finalement ce n’est pas ça que nous devons faire ? Cette période exceptionnelle est peut-être en fin de compte une période de transition, vers un fonctionnement différent et davantage porteur de sens. »


Apprentissage du français : à Montpellier, le numérique à la rescousse du présentiel 


Les cours de FLE et les ateliers socio-linguistiques ont fait leur rentrée dans la plupart des groupes menant ces activités. En préalable de la reprise, les groupes ont dû construire un protocole sanitaire, adapté du protocole national, et pouvant s’appliquer à cette action spécifique, pour laquelle le présentiel est précieux et particulièrement gourmand en place.

Ainsi, dans la plupart des groupes dont Montpellier, la décision de diminuer les effectifs s’est imposée : « Pour respecter les règles sanitaires, et partager au mieux les espaces de La Cimade avec les autres activités, nous avons décidé de former des groupes d’apprenant·e·s composés de 7 personnes au lieu de 15 à 20 habituellement » explique Bénédicte Le Guérinel, bénévole à Montpellier et membre de l’équipe de coordination de l’action FLI (Français Langue d'Intégration). « Et chaque groupe vient pendant 1h30 une fois par semaine, au lieu de deux. Nous avons préféré réduire le temps de présence pour pouvoir accueillir plus de monde. »

L’espace du cours a été aménagé pour permettre la distanciation physique de rigueur (une personne par table, écart entre les tables) et une demi-heure de battement a été prévue entre chaque cours pour permettre l’aération et le nettoyage. Les activités et jeux habituels restent possibles, en les adaptant aux gestes barrière – qui sont une occasion d’expliquer aux apprenant·e·s, en français, les préconisations qu’ils et elles entendent en dehors des cours.

Le port du masque, quant à lui, a fait l’objet de réflexions importantes : « Evidemment, pour enseigner une langue, le masque est une contrainte majeure, donc nous avions beaucoup d’appréhension » raconte Bénédicte Le Guérinel. « Nous avons envisagé ou testé plusieurs dispositifs. Par exemple, la possibilité de porter une visière mais en nous tenant beaucoup plus loin des apprenant·e·s. Nous avons aussi essayé de porter des masques à fenêtre en PVC confectionnés par une bénévole. Mais en fin de compte, rien ne nous a convaincu·e·s et nous nous sommes rendu·e·s compte à l’usage qu’avec un masque tissé, ça se passait très bien ! » Tout le monde, bénévoles comme apprenant·e·s, porte donc le masque en cours. S’il est nécessaire de montrer comment la bouche forme un son, le ou la bénévole s’écarte du groupe et retire son masque quelques secondes le temps de la démonstration. « Nous avions peur que le masque bloque les appprenant·e·s, mais finalement, tout le monde s’habitue. On compense en faisant plus de gestes, en parlant plus fort… comme dans la vie quotidienne finalement. »


En complément des cours en présentiel, le groupe de Montpellier va également proposer aux personnes un apprentissage à distance, sur WhatsApp (une application de discussion sur téléphone portable). « Nous avons utilisé différents outils dont WhatsApp pendant le confinement », raconte Bénédicte Le Guérinel. « C’est un outil qui a l’avantage d’être assez répandu chez les appprenant·e·s, qui ne demande pas un débit Internet trop important et qui offre des fonctionnalités intéressantes. De mars à juillet, à l’heure habituelle de leur cours, je proposais pour ma part aux appprenant·e·s de mon groupe un rendez-vous sur WhatsApp, avec un contenu pédagogique et des possibilités d’interaction. Celles et ceux qui n’avaient pas pu se connecter pouvaient consulter les échanges a posteriori. Avec les 3 autres stagiaires qui animaient le cours avec moi, nous avions simultanément des échanges d'ordre pédagogique sur un autre groupe WhatsApp. Ça a très bien fonctionné ». Les bénévoles peuvent ainsi utiliser les fonctionnalités photos, vidéos, allier messages vocaux et textes pour échanger et faire participer les apprenant·e·s.

« Notre idée pour cette rentrée, c’est de faire un groupe WhatsApp par niveau, qui réunisse les élèves de tous les groupes de ce niveau – soit potentiellement une cinquantaine de personnes » explique Bénédicte Le Guérinel. « Les groupes pourraient être animés par des bénévoles volontaires – pour éviter de surcharger celles et ceux qui animent déjà les cours en présentiel. Mais pour le moment, nous encourageons chaque bénévole à animer son propre groupe sur cet outil. Nous avons déjà fait début septembre un atelier de découverte de WhatsApp pour s’entraîner, et expliquer aux apprenant·e·s les fonctionnalités qu’ils ou elles ne connaissaient pas encore. »

Autre innovation de la rentrée du côté du numérique, le groupe de Montpellier a également créé un compte Instagram (@cours_de_francais_cimade), sur lequel il publie à la fois des informations d'ordre pratique (dates ou clôture des inscriptions, évènements FLI…) et des contenus d'apprentissage du français. « Un petit plus pour rester en lien avec nos apprenant·e·s ! »


En plus des cours de français proprement dit, le groupe de Montpellier continue de travailler sur des projets d’ateliers culturels à l’attention des apprenant·e·s, leur permettant de pratiquer le français sous d’autres formes. La rentrée a notamment permis la reprise d’un partenariat avec le Musée Fabre, le principal musée des Beaux-Arts de Montpellier. « L’équipe du musée nous a proposé de renouveler notre convention de partenariat et d’organiser des visites en petit groupe. Cela nous permet d’ouvrir l’accès au musée à des personnes qui n’ont pas l’habitude, ou n’osent pas y aller… et qui plus est, dans des conditions privilégiées ! Nos apprenant·e·s pourront également dès janvier participer à un atelier animé par une artiste plasticienne, qui leur propose une activité d'art plastique sur le thème de l’exposition temporaire en cours. »

D’autres partenariats culturels, passés ou nouveaux, sont également (ré)envisagés par le groupe : danse, théâtre, médiathèque, musées d'art contemporain, cirque, taekwondo… Une façon d'ancrer la formation linguistique dans la réalité et de l'ouvrir à l’agréable, et non au simple utile, ce qui semble particulièrement précieux en ces temps troublés !

Sensibilisation : à Vannes, l’énergie toujours présente


Pour les activités de sensibilisation, la crise sanitaire est un coup particulièrement dur. Du fait des restrictions diverses et des contraintes imposées aux lieux qui accueillent habituellement les actions de sensibilisation, programmer des interventions ou évènements peut s’avérer compliqué.

Malgré ce contexte, le groupe local de Vannes reste mobilisé et bien décidé à aller de l’avant.

En cette rentrée, 7 nouveaux bénévoles sont venus rejoindre le groupe – « un nombre important pour notre petit groupe de seulement 12 personnes actives ! » souligne Hélène Lann-Corre, responsable du groupe local de Vannes. « Ce sont des personnes qui spontanément auraient plutôt rejoint une activité de permanence juridique. Mais en ce moment, débuter sur les permanences est un peu compliqué. Du coup, nous les lançons sur les actions de sensibilisation ! »

L’année a démarré avec deux campagnes d’affichage – une façon efficace de s’affranchir des difficultés liées aux lieux d’intervention.

En septembre, c’est tout d’abord une campagne régionale de témoignages issus du CRA de Rennes qui a mobilisé le groupe. Une série d’affiches ont été produites et collées par les différents groupes locaux sur les murs de leur ville, portant des témoignages de personnes retenues, au moment de la sortie du rapport rétention le 22 septembre. Des phrases fortes, pour interpeller les passants.

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Cette première action d’affichage sauvage a été suivie de celle liée à la campagne de régularisation, #LibertéEgalitéRégularisez, menée le 15 octobre dans toute la France (voir article « Dans nos régions »), en marge de la Marche des Solidarités auquel le groupe a également participé.

« Ces opérations de rue nous auront permis d’aller sur le terrain, de nous mettre en action, y compris les nouveaux bénévoles ! C’était précieux dans la période » témoigne Hélène Lann-Corre. « Et Migrant’scène qui approche va nous offrir de nouvelles possibilités de mobilisation ! »

Cette période particulière est également l’occasion pour le groupe de Vannes de créer des liens nouveaux avec le tissu associatif local : « Pendant le confinement, nous avons pris contact avec toutes les autres associations qui travaillent avec des personnes étrangères, avec lesquelles jusqu’ici nous n’avions finalement pas ou peu de liens » raconte Hélène Lann-Corre. « Notre idée est d’aller faire des actions de présentation dans chacune d’elles, réfléchir à des partenariats sur la sensibilisation, et dans le même temps glaner des pistes de salles dans lesquelles mener nos permanences. Finalement, cette période nous aura amenés à sortir de notre cocon pour bosser avec d’autres. Ça nous donne de l’énergie pour avancer ! »

Vie associative : de loin, mais ensemble


Au-delà des activités menées envers les personnes étrangères et le grand public, les équipes de La Cimade sont mises au défi pour trouver de nouvelles façons de travailler ensemble, sans toujours pouvoir se voir. Pour ce faire, les outils numériques collaboratifs sont investis et de mieux en mieux maîtrisés, souvent quelques mois à peine après leur découverte en mars. L’outil de visioconférence Zoom, en particulier, est devenu central dans le mode de travail de nombreuses équipes. Les groupes l’ont utilisé assidûment au moment du confinement, certains maintenant systématiquement leur réunion hebdomadaire en dépit d’une activité suspendue ou grandement diminuée.

Au fil des mois, les quelques avantages du distanciel apparaissent, dont le plus évident est de réduire les déplacements pour toutes et tous. De ce fait, les échanges entre des personnes habitant loin s’en retrouvent facilités et avec la distance apparaissent paradoxalement de nouvelles expériences de rencontre et de collaboration.

C’est ainsi que la région Centre-Ouest, dont l’assemblée régionale s’est tenue sur Zoom au mois de septembre, a pu inclure avec facilité des invités d’autres régions. En effet, 3 créations de CRA sont prévues sur le territoire, dont une à Orléans contre laquelle le groupe local et la région se mobilisent fortement depuis plusieurs mois. Ce sujet étant mis à l’ordre du jour de l’AG, la région a invité à cette discussion David Rohi, le responsable national rétention, mais également des membres des deux autres régions où un nouveau CRA doit ouvrir : Pierre Coulon et Pierre Grenier pour la région Sud-Ouest (ouverture d’un CRA à Bordeaux), et Monique Guyot Berni et Kaoutar Djemai-Dawood pour la région AURA (ouverture d’un CRA à Lyon). Un échange interrégional sur les perspectives et les stratégies à mettre en place qui n’aurait sans doute pas eu lieu, ou du moins pas avec la même facilité, si les réunions par visioconférence n’étaient pas entrées dans les habitudes de travail de chacun·e.

Ainsi, les réunions à distance, malgré toutes les contraintes qu’elles imposent, ouvrent aussi de nouvelles perspectives : rencontres plus fréquentes dans les grandes régions où les distances sont importantes, participation facilitée à des groupes de travail nationaux, formations inter-régionales…

En se familiarisant avec les outils de visioconférence, les cimadien·ne·s progressent également dans leur usage et l’utilisation des différentes fonctionnalités. Ainsi, certain·e·s commencent à expérimenter le travail en atelier par Zoom, qui permet de diviser le groupe en plusieurs espaces virtuels entre lesquels des animatrices ou animateurs peuvent circuler.

Nul doute qu’avec le temps, notre usage de ces outils continuera de s’améliorer et nous offrira de nouvelles perspectives de travail lorsque la crise sanitaire sera derrière nous. Un travail va être engagé au niveau national pour mettre à disposition du mouvement les informations concernant les différents outils et leurs usages en s’appuyant sur la mutualisation de toutes ces nouvelles expériences.


En attendant, souhaitons aux groupes du courage et une belle énergie pour poursuivre leurs actions et leurs innovations dans cette période troublée !



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