Yamina Vierge : Cette année nous renouvelons toutes nos instances pour un nouveau mandat de 2 ans. 

• Au niveau local, il s'agit d'abord du bureau des groupes locaux ou des référent.es en fonction de l'organisation que les groupes ont retenu. Il s'agit aussi pour chaque groupe de proposer ses représentant.es au conseil régional.

• Au niveau de la région, les assemblées régionales se préparent et elles seront l'occasion cette année d'élire le conseil régional au sein duquel sera désigné le bureau régional.

• Les assemblées régionales vont également élire les représentant.es de la région à l'assemblée générale de La Cimade. Seul.es les équipières et équipiers bénévoles participent à cette élection. Il peut y avoir à cette occasion un échange avec les candidat.es à l'assemblée générale concernant leur éventuelle candidature au conseil national puisque chaque région peut avoir un.e élu.e au conseil national (CN) pour refléter la diversité du mouvement de La Cimade en région.

Comment ça marche ?

Yamina Vierge : Au niveau local, les groupes organisent une assemblée locale qui permet de réunir tous les membres du groupe pour un temps d'échange autour de son rapport d'activité et de ses priorités à venir. Cette année les assemblées locales permettent l'expression des candidatures pour les différentes instances. C'est souvent l'occasion d'inviter des membres des instances régionales (du conseil régional ou du bureau régional) pour avoir un éclairage sur leur fonctionnement et sur les enjeux à venir pour la région. C'est souvent un moment important pour la dynamique associative et pour permettre à chacun.e de se déterminer pour une candidature.

Au niveau régional, ces échanges concernent la composition et le fonctionnement des instances régionales mais sont aussi tournées vers la participation de la région aux instances nationales. Il existe différentes pratiques en région : des "professions de foi" des candidat.es, des élections sans candidat.es.

Ce qu'il faut retenir : de plus en plus de régions doublent les postes pour introduire plus de collégialité dans l'exercice des mandats, par exemple à travers des coprésidences de région. Il est également important de penser à élire des suppléant.es car en deux ans, il peut se passer beaucoup de choses

Qu’est-ce qu’une instance démocratique ?

Monique Guyot-Berni : Une instance régionale ( conseil et/ou bureau) est une équipe d’animateurs et animatrices. Qu’il y ait 3 ou 13 groupes dans la région, chacun est présent dans cette assemblée pour y livrer les réussites, les échecs, les soucis de fonctionnement ou de recrutement. Et tous discutent et échangent sur les manières de faire, de dynamiser, de ne pas se décourager. Bien sûr on aborde notre participation aux différents collectifs avec lesquels on partage les objectifs. Et c’est dans cette diversité que nous avançons. Qu’une belle initiative soit discutée ! Et des perspectives apparaissent. Qu’un besoin là ou à plusieurs endroits soit formulé, un besoin d’approfondissement ou de formations… cela s’organise et profite à tous.

Il faut aux élus - en concertation avec les groupes locaux - trouver le rythme possible sans épuiser. Mais lorsqu’une dynamique est crée, on est forcément plus nombreux à agir !

Monique Guyot-Berni : Au regard de ces liens à créer ou recréer entre les groupes, les thématiques font l’objet de travail avec des témoins parfois extérieurs ou en ressource interne à la Cimade et aboutissent si nécessaire à des groupes de travail ou des commissions ou des coordinations régionales. Par exemple : les JEDIE, la participation des personnes étrangères, la déontologie, l’écriture d’une lettre régionale, la sensibilisation, prison et rétention, dématérialisation, frontières, accueil et accompagnement des bénévoles… De nouveaux outils, des positionnements plus communs, des plans d’actions et de formation… Tout foisonne.